Le silence des Jeudis

Au début, ce fut la surprise et la stupeur.

Puis, vinrent le doute et la méfiance,

Rapidement remplacés par la curiosité et l’envie.

Cette Silent Party à Evian fut un véritable ascenseur émotionnel.

Forcément, rendre le port du casque obligatoire un jeudi soir… Ça ne laisse pas indifférent.

Ainsi, le lâcher de décibels destinés à s’envoler pour envahir l’espace n’a pas eu lieu.
Place Charles de Gaulle pour kiffer, il fallait être casqué.

Les clubbers de la première heure, nullement effrayés, étaient déjà en piste à 18h. Une fois leurs casques coiffés, ils sont rentrés dans un univers parallèle et se sont mis à danser.

En quête de sonorités, trois univers s’offraient à eux : celui de la house (vert), de l’électro (rouge) ou de la techno (bleu).

Chacun de ces trois mondes était gouverné par un triumvirat de DJs dont le seul but était de gagner le cœur des clubbers.
Sans pitié, mais avec beaucoup de talent, ils ont lutté tout au long de la soirée pour voir la couleur de leurs blasons s’afficher sur les casques des auditeurs.

Les visages illuminés et souriants des danseurs ont incité de nombreux spectateurs, jeunes, âgés, français, étrangers à rejoindre le mouvement pour pouvoir à leur tour, s’enflammer sur les sets des DJs.

Le chapitre Silent Party est désormais fini, tandis que s’ouvre jeudi celui de la Plage de St Gingolph.

Pourquoi faut-il y aller ? Pour avoir la chance d’assister à un show inédit dans l’histoire des Jeudis

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